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les élu·e·s écologistes se mobilisent plus que jamais après le lancement de NéoTerra
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La cinquième plénière de l’année s’est déroulée les 21 et 22 octobre. A l’ordre du jour de cette session : orientations budgétaires, adoption du plan régional de prévention et de gestion des déchets, vote de la dotation globale de fonctionnement aux lycées, tourisme, mais aussi bilan de notre action en matière d’égalité hommes-femmes, éducation à l’environnement, écoles de la deuxième chance …
Nous, élu·e·s écologistes, avons ouvert cette session par une alerte de l’assemblée régionale : le glacier Arriel, celui le plus à l’ouest des Pyrénées, vient de fondre définitivement sous nos yeux, cause du réchauffement global des températures. C’est vers l’emplacement de ce glacier que s’est dirigée, au lendemain de la séance, une délégation d’élu.e.s, pour y apposer une plaque mémorielle.
Un moment d’une tristesse infinie, qui nous rappelle surtout l’urgence d’agir car les glaciers forment des réserves d’eau douce capitales, tant pour les activités humaines que pour les écosystèmes (agriculture, tourisme, production hydroélectrique…). Mais c’est avant tout un moment symbolique fort à l’égard des jeunes générations.
Cette nouvelle plénière avait aussi lieu presque 3 mois après la séance spéciale NéoTerra. Si NéoTerra veut être à la hauteur de l’enjeu, cela doit se traduire par l’abandon des financements régionaux aux projets climaticides et par la réaffectation massive des fonds dans un seul but : sauver le climat et juguler l’effondrement de la biodiversité.
Le budget de la Région est le nerf de la guerre que nous entendons mener sur le front climatique et environnemental. Il faudra donc que le budget 2020, qui sera voté le 16 décembre prochain, lors de la dernière plénière de l’année, soit en conformité avec la feuille de route votée par l’assemblée régionale en juillet dernier.
Léonore Moncond’huy et Jean-Louis Pagès, co-président·e·s du groupe des élu·e·s écologistes à la Région Nouvelle-Aquitaine.
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« Notre avenir se construit sur un idéal tout simple : chaque territoire, à l’échelle qui est celle de la vie quotidienne de ses habitants, doit pouvoir subvenir aux besoins essentiels de ses habitants, manger, boire une eau saine, vivre en sécurité physique et affective… »
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Toutes nos interventions en séances plénières sont à retrouver
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Disparition du dernier glacier néo-aquitain
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Stéphane Trifiletti à l’emplacement du glacier d’Arriel dont il ne subsiste plus que quelques traces |
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Le glacier d’Arriel, situé le plus à l’ouest des Pyrénées, a disparu ces dernières années avec l’augmentation des températures. Comme lui, la moitié des glaciers pyrénéens ont déjà fondu et il est fort à craindre qu’ils disparaîtront probablement tous d’ici 2040.
Or, les glaciers forment des réserves d’eau douce capitales, tant pour les activités humaines que pour les écosystèmes de l’ensemble du Sud-Ouest : agriculture, tourisme, production hydroélectrique…
Les élu·e·s écologistes au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine ont déposé, le 23 octobre deux plaques à la mémoire du glacier. L’événement a été très largement relayé dans la presse (La Croix, Rue89, SudOuest, …)
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« Sauvons le Service Civique ! »
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C’est l’appel commun que lance dans Le Monde, Léonore Moncond’huy, conseillère régionale, élue de la Vienne, déléguée à la vie associative et au volontariat ; co-présidente du groupe écologiste avec de nombreux autres élus, responsables de mouvements de jeuness, d’éducation populaire et d’associations.
Cette tribune est le témoignage d’acteurs des territoires qui s’engagent au quotidien pour l’engagement des jeunes, au service de la cohésion sociale, et qui constatent les menaces qui pèsent sur le Service Civique et la vie associative à laquelle il contribue. Nous demandons à ce que les politiques jeunesse ne se résument pas au coûteux Service National Universel. Au contraire, réaffirmons le soutien au développement du Service Civique, et à la vie associative au sens large, si fragilisée aujourd’hui.
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Comment les montagnes pyrénéennes s’assèchent, inexorablement
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L’Observatoire pyrénéen du changement climatique (OPCC) de la Communauté de travail des Pyrénées (CTP) et la Région d’Aragon organisaient, les 22 et 23 octobre dernier, le troisième Colloque International sur le changement climatique en montagne au Palais des Congrès de Jaca (Huesca). Jean-François Blanco, conseiller régional écologiste, élu du Béarn, a déploré dans son intervention que « nous approchons du moment où les glaciers appartiendront à notre seule mémoire. Cette disparition nous bouleverse. Elle est au-delà de la mélancolie, une désolation «
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La mer monte en Nouvelle-Aquitaine, ne regardons pas ailleurs
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Les Journées nationales d’études de l’ANEL (Association nationale des élu.e.s du littoral) se sont déroulées les 24 et 25 octobre dernier, à la Cité mondiale de Bordeaux. Vital Baude, conseiller régional délégué au littoral, y représentait la Région.
Avec ses 720 km de côtes, ses îles, ses marais littoraux, ses lacs côtiers, ses estuaires ou le plus long cordon dunaire d’Europe, la Nouvelle-Aquitaine possède une grande diversité d’espaces naturels qui sont une richesse en matière de paysages, à la base de notre exceptionnel cadre de vie et de notre grande attractivité, mais aussi en matière de biodiversité, indispensable à notre existence et pour son rôle de protection ou de régulation. Ils sont également à la base de nombreuses activités économiques comme la pêche, l’ostréiculture ou le tourisme et représentent de formidables perspectives en matière de biomimétisme.
En face de ces richesses, existent un certain nombre de risques. Le GIEC a très récemment tiré, une fois de plus, la sonnette d’alarme avec des prévisions générales autour d’1 mètre d’augmentation du niveau des océans à la fin du siècle. En Nouvelle-Aquitaine, le rapport AclimaTerra nous indique que cette hausse sera entre 30 cm (si nous arrêtons immédiatement de produire des gaz à effet de serre) et 1,50 mètre, si nous restons sur la trajectoire actuelle.
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TRIBUNE La terre en héritage, l’eau en partage !
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Nous sommes fiers d’être à l’origine de cette tribune qui met en avant un nouveau modèle agricole, respectueux des paysans, et bien loin des lobbies de la pétrochimie qui empoisonnent la terre, polluent les rivières et poussent les agriculteurs au suicide.
Elle a été publiée par le journal Reporterre
Alors que les sécheresses se multiplient, les auteurs de cette tribune plaident pour une « répartition équitable et solidaire » de l’eau. Ils s’élèvent contre les « bassines », gigantesques infrastructures qui placent un bien commun sous la coupe d’intérêts privés.
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